Quelle décision prendre ?
Dès le Comité de guerre du 25 mai, le président de la république, M. Albert Lebrun, et le président du Conseil, M. Paul Reynaud, devant les sombres lendemains qu’ils voyaient venir, avaient parlé « d’armistice ». Cette triste éventualité n’avait pas échappé à leur prévision. Le mot ayant été prononcé, le général Weygand, qui ne voulait pas encore désespérer du succès stratégique, avait demandé ...