Les expositions sont le fruit d'un important travail de recherche pour comprendre la période décrite, la documentation rassemblée est considérable. Car l'histoire réelle est beaucoup plus riche et complexe que ce qui est décrit dans les livres scolaires et les films de guerre. Nos expositions présentent l'époque telle qu'elle a été vue, vécue par les gens. Nous ne présentons pas les événements et les hommes avec le point de vue d'aujourd'hui mais avec celui ou ceux possible(s) à ce moment là.
Bon voyage dans les années 40 !
Bonjour et merci d’être présents à cette cérémonie inaugurative de la plaque commémorative des 60 ans de la libération de notre village,
Nous avons souhaité, 60 ans après, rendre un hommage appuyé à nos libérateurs, qu’ils soient alliés, notamment américains ou membres des forces françaises de l’intérieur (groupe libé nord et vengeance). Pourquoi ?
Pour le souvenir d’abord, pour que cette période ne se résume pas aux films avec John Wayne ou Tom Hanks.
Les français ont soufferts sous le joug nazi pendant quatre longues années.
La libération longtemps attendue et espérée était aussi crainte à cause des combats et de leur cortège de destructions.
Cette libération fut l’œuvre de très jeunes hommes, étrangers pour la plupart, qui se sont engagés pour la durée de la guerre, ignorant bien souvent tout de l’âpreté des combats à venir, des difficultés de tous ordres auxquels il devraient faire face et même bien souvent des pays à libérer. Mais ils avaient foi en leur mission. Ils étaient prêts à mourir pour la liberté et les idéaux républicains symbolisés par leur drapeau.
Aujourd’hui où l’individu prime « tout », il est nécessaire de rappeler à tous d’une façon spectaculaire leur engagement désintéressé et je pense en particulier à mon grand-père parti à 20 ans en laissant un bébé de 6 mois rejoindre la première armée française « Rhin et Danube ».
Pour clore ce discours, je vais vous lire un extrait du message du maréchal Montgomery, commandant en chef du 21eme Groupe d’armée diffusé la veille du débarquement en Normandie : simplement le 2eme point
« A la veille de cette grande aventure, j’envoie mes meilleurs vœux à chacun des soldats de cette équipe alliée. C’est à nous que revient l’honneur de faire renaître la liberté, qui s’inscrira dans l’Histoire ; et dans les jours meilleurs qui nous attendent, les hommes parleront de nos actes avec fierté.Nous défendons une grande et juste cause.
Prions ensemble pour que le seigneur tout puissant dans la bataille accompagne nos armées… »
Aujourd’hui, nous lui répondons et 60 ans après et honorons leur mémoire !
Découvrez l'article du Républicain du Jeudi 24 septembre 2009
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Le devoir de mémoire ne se limite pas aux cours d’histoire dispensés dans nos écoles…
Cette histoire, celle de la défaite, appartient à nos grands parents, à nos parents mais aussi à nos enfants pour qu’ils ne l’oublient jamais.
A travers une multitude de documents d’époques, nous retracerons l’origine de cette guerre, le quotidien de nos hommes au combat mais aussi celle des civils, petits et grands.
Cette exposition, à la fois ludique et éducative, vous transportera directement en 1940, l’année qui marqua à jamais le 20éme siècle.
Concrètement, autour d'une trentaine de panneaux, nous évoquerons la situation politique, militaire de la France en 1940 et la vie des civiles. Quelques exemples de panneaux :
Plus de 150 documents ou objets présentés au Public !
Que contenaient nos assiettes ? ou le "ravitaillement" :
- Est-il une préoccupation d'avant la Défaite ?
Oui ,car les cartes de rationnement sont instituées dès Février 1940 !
- Comment cela se traduit-il dans la vie quotidienne?
Toutes les viandes ne sont pas disponibles tous les jours à la vente par exemple !
- Comment les français prennent-ils ces mesures ?
Ce sera à découvrir lors de l'exposition...
"Nos mitrailleuses n'ont pas tiré" de JM Aimot est le témoignage d'un artilleur de la "défense contre avion".
Cet ouvrage a reçu le prix littéraire des "Deux-Magots" de 1941.
Son récit a fait de notre part l'objet de recherches méticulieuses de validation tant dans les journaux locaux avec l'Abeille d'Etampes, que dans la presse nationale d'époque, dans les archives des Armées à Vincenne ainsi que dans d'autres ouvrages de témoignages (tel que "Paris Juin 1940" de M le préfet de police Langeron).
Il était "téléphoniste" dans une section de mitrailleuses spécialisées dans la défense basse-altitude des points sensibles susceptibles notamment d'être attaqués en piquets.
Leur matériel était moderne avec des Hotchkiss bi-tubes de 13,2mm mais le site qu'il protégeait ne fut jamais attaqué. Il s'agissait de la "poudrerie du Bouchet".
Le livre nous a amené à faire des recherches notamment sur la DCA française et l'on a pu que constater un "décalage" entre les performances de ces (nos) matériels et celles des avions allemands...
Planches extraites d'un manuel de DCA.
Le "10 Mai", jour de déclanchement de l'offensive allemande en Hollande et en Belgique, tombait quel jour de la semaine ?
Et celui de "l'Appel du 18 Juin "?
A voir dans l'almanach 1940